Utilisées pour diversifier son patrimoine dans la pierre, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) permettent d’investir dans l’immobilier, principalement d’entreprise, et ainsi de percevoir des revenus réguliers. Pour qui souhaite percevoir des revenus réguliers, la SCPI de bureaux ou de commerces est l’une des meilleures solutions, principalement pour les petits contribuables.
Qu’est-ce qu’une SCPI ?
Une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est une structure dont le but est de réunir différents associés autour d’un même projet immobilier. Il s’agit exclusivement d’acquérir et de gérer un patrimoine immobilier locatif. Investir dans une SCPI consiste donc à effectuer un placement financier dans une société afin de générer du profit. Les avantages d’investir dans une SCPI sont nombreux : – accessibilité à l’immobilier avec des tickets d’entrée modestes (quelques centaines d’euros) – revenus réguliers – absence de problèmes de gestion – mutualisation des risques locatifs Privilégiant le rendement, les SCPI investissent à hauteur de 80% dans les bureaux et les commerces, secteurs plus porteurs et plus sûrs que l’immobilier d’habitation.
Des revenus réguliers
En investissant dans des parts de SCPI de rendement, composées majoritairement de bureaux et de murs commerciaux, vous pourrez percevoir des revenus immobiliers stables, le plus souvent trimestriellement. Les revenus locatifs perçus sont réguliers grâce à la durée des baux qui est de neuf ans, à la répartition géographique et à la diversification des locataires. De plus, les baux commerciaux étant indexés, les SCPI peuvent voir leur rendement augmenter, les loyers perçus suivant l’inflation. Investir dans une SCPI permet donc de bénéficier de tous les avantages de l’immobilier commercial, notamment en termes de perception de revenus réguliers, tout en apportant une mutualisation des risques et une grande facilité de gestion.
Quelle est la règle fiscale ?
La fiscalité sur les SCPI s’applique en fonction des revenus touchés. Ainsi, les revenus financiers dû aux placements sont soumis à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif. Quant aux revenus fonciers, qui sont majoritaires, ils sont taxables à l’impôt sur le revenu selon deux régimes. Le microfoncier est appliqué si les revenus ne dépassent pas 15 000 euros dans l’année. Il faut également être propriétaire d’un bien donné en location nue. En revanche, il ne faut pas être propriétaire d’un bien placé sous un régime d’amortissement du prix d’acquisition ou des travaux. Avec ce régime de microfoncier, les loyers sont imposables sur 70 % de leur montant au barème progressif de l’impôt sur le revenu et sont soumis aux prélèvements sociaux. Le deuxième régime concerne les bailleurs ayant de fortes charges. Avec le régime des frais réels, ils peuvent déduire la totalité de ces derniers. Les prélèvements sociaux sont également dû au taux de 15,5 %, comme pour le microfoncier. Article réalisé en partenariat avec le portail scpi-8.com